🧠 Quand le Partage Renforce la Mémoire !
J'anime depuis 2 mois un atelier mémoire à la demande du Centre de Réflexion Gérontologique et l’Association Vivre Mieux à
Chadrac.
💬 Cet atelier offre un cadre chaleureux et un espace sécurisé où chacun est invité à faire travailler sa mémoire de manière ludique et participative. En effet, la perte
progressive de la mémoire peut être source d’angoisse, de frustration, voire d'isolement pour certaines personnes.
Les objectifs sont multiples : au-delà de la prévention des troubles cognitifs, il s’agit également de renforcer la confiance en soi des
participants et de favoriser une dynamique de groupe. Par le biais d'exercices variés, tels que des jeux de mots, des associations d'images, des anagrammes ou des souvenirs partagés, l'atelier
encourage les fonctions cognitives tout en maintenant la vivacité d'esprit.
Cet atelier était conduit pour la seconde année et a déjà séduit bon nombre de participants, qui espèrent le voir se poursuivre l’année prochaine. Débutants comme confirmés seront alors les bienvenus !
🗣 En cette semaine mondiale de la santé mentale, quelques rappels me semblent important :
Notre santé mentale évolue en fonction des circonstances ou des étapes de la vie. Certains parlent de bien-être psychologique ou de santé
émotionnelle. Ce n’est pas un état figé mais bien une constante recherche d’équilibre. La pandémie de COVID-19 a considérablement participé à la dégradation de notre santé mentale (augmentation
des états anxieux, phobies et comportements suicidaires).
Comment savoir s'il est temps de consulter un professionnel :
- 😢 La tristesse, la colère ou un désespoir incontrôlable peuvent être des signes. Si votre sommeil ou votre alimentation changent, si vous vous éloignez de votre famille et
de vos amis, parlez en avant que les signes s'aggravent et affectent votre qualité de vie.
- 🚑 Si vous êtes victime d'un accident ou d'un événement traumatisant il est nécessaire d’être accompagné. Plus tôt vous en parlerez et plus vite vous trouverez les outils
pour faire face.
- 🍷 Lorsque vous vous tournez vers une substance (alcool, drogue, nourriture, sexe…) pour vous sentir mieux ou oublier, vous êtes aux prises avec un comportement addictif ou
compulsif. Parlez-en à un professionnel
- 💫
Le deuil est un processus long et difficile à supporter. Bien que tout le monde n'ait pas besoin de soutien pendant ces périodes
il n'y a pas de honte à consulter.
👩⚕️ De nombreuses ressources d'accompagnement existent et peuvent vous être utiles :
Centre Médico-Psychologique Les Carmes – Le puy – 04 71 05 27 58
Centre Médico-Psychologique – Brioude – 04 71 74 98 16
Centre Hospitalier Sainte Marie – Le Puy – 04 71 07 55 55
Prévention suicide : 3114 ou Suicide écoute – 01 45 39 40 00
SOS Dépression – 08 92 70 12 38
Violence : Enfance en danger – 119
Jeunesse : Allo écoute Ado – 06 12 20 34 71 ou Fil Santé jeunes – 0800 235 236
Addiction : Alcool info service – 0980 980 930 ou Drogue info service – 0800 23 13 13
Prévention isolement : SOS Amitié – 09 72 39 40 50 ou Solitud’écoute – 0800 47 47 88
Les différents professionnels en cabinet de ville dont je fais partie
Ne restez pas seul !
🌏 J'ai retrouvé l'équipe du CADA et du CPH de Langogne et de Chambon en Analyse de Pratiques Professionnelles, pour aborder le thème des "représentations culturelles".
Ce temps d’échanges autour des perceptions et des différences culturelles nous a permis de comprendre et déconstruire nos représentations afin
d'accompagner avec bienveillance les demandeurs d'asile, tout en renforçant la cohésion au sein de l'équipe.
🗣 Comment communiquer ?
Durant leur semaine de pré-rentrée, l’équipe pédagogique du pôle La Chartreuse à Brives Charensac a débuté une formation sur la communication
non-violente
Nous avons pu échanger sur la pratique de chacun, les situations conflictuelles pouvant se présenter avec les élèves, les relations avec les
familles…
J’ai pu partager des éléments théoriques et des exercices pratiques sur la communication non violente permettant de renforcer le climat de
bienveillance au sein de l’établissement, offrir des outils aux professionnels, désamorcer les tensions et éviter les comportements agressifs en favorisant l’écoute active et le dialogue
respectueux.
Fort de cette expérience, je retrouverai cette équipe dynamique et investie pour une seconde session le mercredi 9 octobre à 13h30.
Source : La Montagne - Avril 2024
Vingt-cinq personnes de 65 ans et plus de la commune de Langeac ont suivi, durant quatre mois, à la faveur de huit séances qui se tenaient en mairie de Langeac, un atelier baptisé « Mémoire vive », animé par la psychothérapeute langeadoise Delphine Lafont.
Ce fut l’occasion pour les participants de s’informer de façon ludique sur l’organisation complexe de leur mémoire, plus précisément de leurs différentes mémoires et leur fonctionnement respectif. L’occasion aussi de se rassurer… « Il arrive à partir d’un certain âge que l’on oublie des choses, explique Delphine Lafont. Cela s’accompagne du spectre de la maladie d’Alzheimer qui semble rôder et qui est source d’angoisse. Or oublier, avoir un « trou de mémoire » comme on dit, peut advenir à n’importe quel âge. On peut ne plus savoir où sont ses clefs à 30 ans ! L’atelier a pour objectif de rassurer sur ce point, de faire comprendre que la mémorisation souvent se fait mal, par manque d’attention, et pas forcément sous le prisme de la maladie et de l’âge ».
Les participants, enfin confiants en leurs capacités mémorielles, sont repartis avec un livret qui continuera de les guider dans leur quotidien. L’atelier « Mémoire vive » sera reconduit l’an prochain par le CCAS.
La bipolarité est souvent présentée comme la maladie du siècle c’est pourquoi je vous propose de faire le point sur cette pathologie.
La période hivernale peut vous semblez triste et difficile moralement mais rappelez vous que la nature résiste aux intempéries de l’hiver pour mieux renaitre au printemps.
Comme elle, puisez dans vos racines, vos forces, votre entourage familial ou amical, votre histoire… pour mieux vous épanouir aux premières chaleurs et récolter vos fruits.
Ambiance conviviale mais studieuse en analyse de la pratique professionnelle (APP) dans les locaux du CADA (Lozère).
Je retrouve une fois par mois les équipes de Chambon le chateau et Langogne pour échanger sur des situations professionnelles, prendre du recul, interroger sa pratique...
Rentrée scolaire, reprise du travail, déménagement, examens médicaux… Tout changement, et donc
Chadrac : Prévenir plutôt que guérir
L’association Vivre mieux à Chadrac a proposé deux conférences à destination des seniors, au mois de juin.
La première, animée par la psychologue Delphine Lafont, a permis aux auditeurs de comprendre le fonctionnement de la mémoire, de réaliser des exercices pour la maintenir et de découvrir des astuces.
La seconde conférence, animée par Pierre Avond, kinésithérapeute à l’association Kiné prévention Auvergne Rhône-Alpes, portait sur la prévention des chutes : sensibilisation, stratagèmes pour limiter les risques.
Ces deux rendez-vous avaient pour objectif de sensibiliser la population vieillissante aux différents risques du quotidien.
reportage radio sur les ateliers sophrologie que je mets en place sur Brioude
https://soundcloud.com/user-265739600/reportage-radio-delphine-lafont/s-W4TR9NmNi7P?si=15b2d5a916534a9d9746b2957b54ded1&utm_source=clipboard&utm_medium=text&utm_campaign=social_sharing
"Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends" Nelson Mandela
Il est parfois difficile de prendre une décision, par peur de faire le mauvais choix, de se tromper...
Pourtant, l'erreur fait partie de l'apprentissage. S'autoriser à se tromper, c'est se donner une chance de réussir plus tard.
L'exemple le plus flagrant est certainement l'apprentissage de la marche chez l'enfant. Car pour apprendre à marcher, il tombe à de multiple reprises. Il s'agit d'expérimenter, de renforcer ce qui fonctionne et d'ajuster ce qui ne fonctionne pas.
Il en est de même pour tous les apprentissages de la vie.
Attention : "FAIRE" n'est pas "ÊTRE"
Evitez la confusion du type "j'ai fait une erreur donc je suis nul(le)"
Non seulement ce type de raccourci ne vous sera d'aucune aide, mais en plus il est erroné. Ce que vous faites et ce que vous êtes sont deux choses complètement différentes.
Portez un autre regard sur vos expériences ! Parfois un accompagnement est utile afin de faciliter l’indulgence envers soi-même. Les Thérapies Brèves aident à reprendre confiance et à se donner le droit à l'erreur
L’activité physique au cœur du bien-être
📖 Langeac (archive nov 22)
Le Club 65 du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Langeac a accueilli vendredi, à l’auditorium de la médiathèque, la thérapeute et sophrologue langeadoise Delphine Lafont, pour une conférence sur le thème : « l’activité physique, le cerveau et le bien-être ».
À la question « qu’est-ce qu’une activité physique pour vous ? », la cinquantaine de seniors a répondu pêle-mêle : marcher, jardiner, faire du vélo, passer l’aspirateur… Nombreux sont ceux à s’adonner assidûment à la marche quotidienne, seuls ou en compagnie. « Moins on bouge, plus les douleurs s’amplifient. Il faut adapter son activité physique mais ne surtout pas basculer dans l’inactivité. » souligne Delphine Lafont
Bouger au quotidien retarde de fait les effets du vieillissement. Elle renforce en outre le bien-être en améliorant les fonctions cérébrales. 30 à 60 minutes par jour suffisent. Les gains sont multiples et immédiats : davantage de sociabilité, sentiment de détente accru, meilleure qualité du sommeil… « A plus long terme, cela promet une meilleure autonomie, plus d’énergie, moins de courbatures et de douleurs, un contrôle de votre poids, une bonne estime de soi, insiste Delphine Lafont. Car côté cerveau, les hormones du plaisir sont stimulées, ce qui diminue le taux d’anxiété. Grâce à la création de nouvelles zones vasculaires, les capacités cognitives sont confortées, de même que la mémoire et l’attention. »
Il ne faut pas perdre de vue que le cerveau crée des neurones à tout âge. En résumé, l’activité n’est pas seulement bénéfique pour les muscles !
La ménopause est une étape importante dans la vie des femmes qui bien souvent marque un cap. Qu’il soit franchi aisément ou plus difficilement, il mérite toute notre attention et la sophrologie peut vous accompagner.
- Accepter son corps et cultiver sa libido…
Au moment de la ménopause, le corps change, votre état psychologique aussi et cela impacte émotionnellement. En prendre conscience, c’est commencer à accepter cette nouvelle image corporelle tout en cultivant la joie de vivre dans un corps et un mental en harmonie.
- L’humeur en montagnes russes !
Face à tous ces bouleversements, votre humeur connait des hauts et des bas pas toujours faciles à maitriser et souvent déstabilisants. Grâce aux visualisations, la sophrologie permet d’équilibrer l’état intérieur et de cultiver le bien-être.
- Améliorer le sommeil
Il n’est pas rare de se réveiller la nuit, en nage, agitée et d’avoir les plus grandes difficultés pour se rendormir. Grâce à des techniques respiratoires simples il devient plus facile de se rendormir et de retrouver un sommeil de qualité.
- Atténuer les bouffées de chaleurs
Quel inconfort, quand, tout à coup, la température corporelle augmente… La sophrologie permet d’amener une sensation de fraicheur au moment de ces bouffées et d’en atténuer les effets grâce à des images mentales.
Même si les jours rallongent, l’hiver n’a pas dit son dernier mot !
Cette saison a un véritable impact sur notre santé mentale, pouvant provoquer une dépression saisonnière* qu’il est possible de soulager en suivant quelques recommandations :
Dernière recommandation, ne restez pas seul face à cet état et demandez de l’aide à un professionnel si la situation devient trop lourde à porter.
*Petit rappel, parmi les symptômes de la dépression saisonnière, citons une humeur dépressive sur une période de deux semaines ou plus, l'absence de plaisir à faire ce que l'on aimait auparavant et des changements au niveau de l'énergie, la motivation, le sommeil ou l'appétit
Source : Lelangeacexpress
C’est toujours avec plaisir que je retrouve cette équipe dynamique, investie et forte de propositions pour nos temps d’Analyse de la Pratique Professionnelle (APP) à Saugues et Langeac.
Les professionnels travaillant dans un chantier d’insertion accompagnent des salariés en parcours éloignés de l’emploi dans des domaines très variés tels que l’apprentissage d’une technique professionnelle, la mobilité, l'accès aux droits, le logement, le lien social, et l'insertion professionnelle future.
Il est parfois difficile pour ces professionnels de prendre du recul sur leur pratique devant cette multitude de tâches c’est pourquoi j’interviens mensuellement pour des séances d’APP permettant de libérer la parole, s’enrichir des expériences des membres de l’équipe, théoriser certaines notions liées au psychisme des salariés en parcours, construire des réponses adaptées et prendre en compte les enjeux émotionnels de chacun
Extrait lelangeacexpress le 28 octobre 2022
Je retrouve tous les vendredis matins une quinzaine de participants pour un atelier Mémoire au centre social VMAC de Chadrac.
Chaque séance est composée d'exercices ludiques pour entrainer sa mémoire ainsi que d'informations sur le fonctionnement du cerveau et la mémorisation.
Je propose un atelier mémoire tous les vendredis au centre social "mieux vivre à Chadrac"
Dans le cadre des actions menées par le CCAS, je vous donne rendez-vous à la médiathèque de Langeac le :
- Vendredi 21 octobre à 14h30 pour un atelier / initiation à la sophrologie
Au programme : présentation de la sophrologie, apprendre à gérer nos émotions, focus sur le stress et ses conséquences, exercices de respiration et temps d’échanges.
- Vendredi 18 novembre à 14h30 pour une conférence « L’activité physique, le cerveau et le bien-être »
Au programme : les effets de l’activité physique sur notre cerveau et notre bien-être au quotidien, temps d'échanges.
- Vendredi 17 février 2023 à 14h30 pour une conférence « La mémoire, pourquoi et comment la stimuler »
Au programme : le fonctionnement du cerveau, de la mémoire des souvenirs à la mémoire à court terme, exercices pour la stimuler et temps d’échanges.
Les équipes Lozériennes du CADA de Chambon et du CPH de Langogne font aussi leur rentrée avec nos rencontres mensuelles d’APP (Analyse de la Pratique Professionnelle).
Outils d’observation, cas cliniques, analyses de situations, positionnement professionnel… seront cette année encore au programme dans une ambiance chaleureuse et bienveillante.
Stress scolaire : comment le repérer et accompagner son enfant ?
L’enfant refuse d’aller à l’école, se plaint de maux de ventre quand il doit passer au tableau…
Le stress scolaire est une réalité qui peut gâcher la vie et la scolarité de certains enfants. Quels sont les causes et les symptômes de cette angoisse ? Comment aider son enfant ?
Stress scolaire : Des causes variées
Certains enfants ont un caractère plus ou moins anxieux. Mais il y a également des exigences sociétales liées à la performance. Les parents sont parfois eux-mêmes angoissés par l’avenir. Ils veulent bien faire et donner toutes les chances à leur enfant de réussir mais adopter le juste dosage entre des encouragements nécessaires et une pression trop importante n’est pas toujours facile…
Le stress à l’école peut également provenir d’une mauvaise expérience, une relation tendue avec un enseignant jugé trop sévère, des difficultés à s’intégrer dans la classe, la peur d’être interrogé, de mal faire… L’école en elle-même peut aussi être perçue comme source de stress.
Stress scolaire : Repérer les symptômes
Quels que soient les facteurs de stress, ceux-ci peuvent avoir des effets notables sur l’enfant. Il peut se sentir davantage fatigué, se décourager, refuser d’aller à l’école. Un enfant qui combat son stress dispose de moins de ressources pour apprendre sereinement, ses résultats scolaires peuvent donc chuter. Le corps parle également : maux de ventre ou de dos, eczéma...
Il importe d’être attentif à leurs comportements, notamment s’ils diffèrent de d’habitude : apparition de troubles du sommeil, de l’alimentation, enfant apathique ou au contraire particulièrement agité...
Stress scolaire : comment aider l’enfant ?
Il faut avant tout parvenir à faire parler l’enfant de ce qui l’angoisse, l’encourager à mettre des mots sur ses ressentis et émotions.
Si la situation de stress persiste, consultez un professionnel afin de mettre en place un accompagnement tel que la thérapie ou la sophrologie pour donner à l’enfant les outils nécessaires.
Du Stress post-traumatique à la Sécurité retrouvée
Par l’intermédiaire de structures d’accueil telles que les CADA ou CCAS, j’accompagne actuellement les demandeurs d’asile (enfants, adolescents et adultes) en consultations individuelles mais également en groupes de parole afin de libérer les émotions, partager les angoisses et trouver des outils pour tendre vers une stabilité psychique.
En effet, les conflits géopolitiques en Afghanistan, Syrie, Soudan et désormais en Ukraine conduisent de nombreuses personnes sur le chemin de l’exil pour fuir la guerre, la torture et les viols…
Une fois en sécurité sur notre territoire, les traumatismes et émotions associées refont surface et les symptômes apparaissent (stress permanent, troubles du sommeil, troubles psychiques, troubles alimentaires, crise identitaire…) c’est pourquoi il est essentiel de donner accès aux soins et à une psychothérapie.
Le Collège St Joseph à Langeac souhaitait donner des outils aux classes de 3ème à l’approche des épreuves du Brevet, c’est pourquoi je retrouve deux groupes d’une dizaine d’élèves une fois par semaine jusqu’à fin juin.
Ce temps d’échanges et de sophrologie
a pour objectif de reconnaitre et gérer ses émotions, faciliter la prise de parole et la présentation orale, se présenter à un examen sans perdre ses moyens en raison du stress et se projeter positivement dans l’avenir.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé l’équipe Lozérienne du CADA de Chambon le Château et Langogne pour nos séances mensuelles d’Analyse de la Pratique Professionnelle (APP).
L’APP permet aux intervenants sociaux, administratifs et juridiques de prendre du recul sur leur pratique, interroger leur positionnement professionnel, renforcer la cohésion d’équipe mais également de revenir sur des situations de terrain et recueillir les impacts émotionnels liés à l’accompagnement de résidents demandeurs d’asile.
La HAS (Haute Autorité de Sante) a édité des recommandations sur la prise en charge des épisodes dépressifs, c’est l’occasion pour nous de faire le point sur cette pathologie et vous permettre d’identifier certains comportements qui peuvent alerter. Le plus important étant de ne pas rester seul face à cette souffrance psychologique.
Un épisode dépressif est diagnostiqué si une personne présente au moins deux symptômes parmi les trois suivants :
· Humeur dépressive
· Abattement ou perte d’intérêt pour les activités habituellement agréables
· Augmentation de la fatigabilité
Et au moins deux des sept autres symptômes ci-dessous :
· Une diminution de la capacité d’attention et de concentration
· Une baisse de la confiance en soi
· Un sentiment de culpabilité et d’inutilité
· Des perspectives négatives et pessimistes pour le futur
· Des troubles du sommeil
· Une perte d’appétit
· Des idées suicidaires
Si vous retrouvez certains symptômes dans votre comportement actuel, il est primordial d’en discuter avec votre médecin généraliste qui saura prendre en compte votre souffrance.
Selon le degré de sévérité de l’épisode dépressif, la prise en charge pourra être :
· Une psychothérapie de soutien dans le cas d’un épisode dépressif léger
· Une psychothérapie associée à un traitement médicamenteux pour un épisode dépressif modéré
· Une consultation auprès d’un psychiatre, avec ou sans hospitalisation, lors d’un épisode dépressif sévère
Les psychothérapies les plus usuelles et ayant démontré une efficacité sont les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Nous définissons ensemble l’outils le mieux adapté lors de notre premières rencontre.
Le thérapeute et le patient construisent alors une alliance thérapeutique fondée sur la confiance, l’empathie, l’écoute et le soutien.
Pour tout individu, les situations connues, sur lesquelles nous gardons le contrôle sont rassurantes. A l’inverse, l’inconnu nous angoisse et génère de l’insécurité car nous avons le sentiment que tout nous échappe.
Il est important malgré tout de lâcher prise et de prendre conscience qu’il existe des éléments sur lesquels nous pouvons intervenir et d’autres pour lesquels nous devons accepter la perte de contrôle.
Cela nous évite de mobiliser notre esprit et nos forces pour n’obtenir in fine que de l’inquiétude, du stress et de l’anxiété.
Ainsi nous atteignons un équilibre psychique entre contrôle et lâcher prise, entre sécurité et angoisse, entre évènements rassurants et situations anxiogènes.
Voici une illustration qui nous permet de prendre du recul sur notre quotidien…
Nous avons tous besoin d'une pause « sérénité » dans nos semaines harassantes c'est pourquoi j'interviens les mardis après-midi à l'espace socio-culturel de Brioude auprès de 2 groupes d'une quinzaine de participants.
Ces ateliers de sophrologie permettent de se ressourcer et d'apaiser le corps ET l'esprit.
Ils combinent des exercices de respiration, de concentration, de relaxation mais également de visualisation positive.
La dynamique de groupe permet de partager des émotions, des expériences et apporte de la convivialité et de la bienveillance à tous.
Lorsque les émotions nous envahissent, nous pouvons ressentir comme un raz de marée qui nous submerge et il est souvent difficile de le contenir. Voici quelques outils pour ramener le calme et la sérénité.
La méthode TIPI (Technique d’Identification des Peurs Inconscientes). Lorsque vous sentez monter en vous une émotion (la peur, l’angoisse, la colère) fermez les yeux et suivez le chemin sensoriel de cette émotion dans votre corps. La première sensation, votre gorge qui se serre, par exemple, mène à la suivante, le creux à l’estomac, et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien qui se présente. À ce moment-là, le système nerveux a traité l’émotion. Ce chemin intérieur dure entre deux et trois minutes mais l’exercice peut être répété plusieurs fois jusqu’à l’apaisement. En thérapie, nous pouvons revenir sur ces moments d’émotion intense et, grâce à nos échanges, identifier le contexte qui a pu déclencher cette sensation.
La sophrologie. De manière très simple, certains exercices permettent de ralentir le rythme respiratoire et donc cardiaque en insistant sur l’expiration. Cela permet de s’apaiser. Inspirez puis soufflez lentement et longuement en imaginant que vous avez une paille dans la bouche. La respiration n’aide pas forcément à faire disparaître l’émotion mais elle permet d’éviter le débordement émotionnel. Les exercices se pratiquent discrètement c’est pourquoi ils restent un excellent allié pour les personnes hyperémotives.
La stimulation du nerf vague. Le nerf vague s’étend du crâne à de nombreux organes du corps : le cœur, les voies respiratoires, l’estomac, le foie, les reins, le pancréas ou encore l’intestin. De nombreuses ramifications de ce nerf sont présentes dans le cou. Le stimuler permet d’apaiser le tumulte intérieur. Pour ce faire, la technique est très simple : tournez la tête très lentement en regardant en bas, au milieu, en haut et de gauche à droite. Cet exercice est facile à faire, prend moins d’une minute et permet d’éviter de se laisser déborder par l’émotion.
Reportage radiographique - Delphine LAFONT - 2 février 2022
Cliquer sur ce lien
La COVID-19 a modifié profondément notre quotidien et nos relations aux autres, nous avons découvert les masques, le confinement, les relations par « visio », les informations anxiogènes en continu, le repli sur soi, le télétravail, les difficultés à se projeter dans l’avenir, parfois un clivage avec notre entourage selon nos opinions…
Cette situation entraine un stress important pour chacun d’entre nous et cela dure depuis 2 ans maintenant !
Il me semble intéressant de revenir sur quelques fondamentaux :
Il est tout à fait normal de se sentir stressé, désorienté, frustré, en colère lorsque nous traversons une période de crise.
J’accompagne actuellement plusieurs équipes d’établissements sociaux, médico-sociaux ou d’entreprises du territoire en Analyse de la Pratique Professionnelle.
L'Analyse de la Pratique Professionnelle (APP) consiste à réunir de manière régulière un groupe de professionnels d'une même structure, entre pairs (en l'absence de la hiérarchie).
Le fonctionnement du groupe repose sur quatre grands principes : la bienveillance, le non-jugement, l’écoute et la confidentialité.
Ce travail collectif est basé sur des situations concrètes. Les professionnels peuvent exposer une situation, exprimer leurs doutes ou difficultés. Chacun repart en ayant le sentiment non seulement d'avoir réfléchi à sa pratique et élaboré ses propres réponses, mais aussi de s'être enrichi des échanges et des ressources des autres membres de l’équipe.
Ces échanges sont également l'occasion pour chaque participant de se demander pourquoi il a choisi ce métier et de s'interroger sur la cause d'éventuelles frustrations, sa gestion du stress, sa personnalité, le lien entre sa pratique et sa propre histoire…
Ce temps d'APP doit, enfin, être mis à profit pour prendre du recul dans un emploi du temps souvent guidé par l'urgence des situations à régler. Il peut ainsi permettre, en particulier aux travailleurs sociaux, de trouver du réconfort, une forme de validation et du soutien au sein du groupe lors d’un temps qui leurs est spécifiquement consacré.
Quand la sphère professionnelle envahit la sphère privée…
Le télétravail est de nouveau de rigueur, certains n’ont même jamais arrêtés !
Voici quelques astuces pour optimiser votre travail tout en préservant votre vie privée
Gardez un rythme en planifiant vos journées !
- Fixez-vous une heure de démarrage, une pause repas et une heure où vous terminez votre journée (qu’importe s’il reste du travail à effectuer).
- Habillez-vous (presque) comme si vous alliez au bureau. Le pyjama n’est pas propice à une ambiance dynamique !
- Et surtout, déconnectez le week-end ! Le travail ne doit pas empiéter sur votre vie personnelle ou familiale.
» Aménagez votre espace
Seul, à deux, avec vos enfants... Quelle que soit la configuration de votre foyer, vous devez avoir un lieu de travail dédié. Cela n’est pas toujours simple mais essayez de compartimenter pour que chacun puisse avoir son espace de travail et ainsi éviter les sollicitations lorsque vous êtes en visioconférence par exemple.
» Restez connecté avec vos collègues
Le télétravail c’est aussi moins de liens sociaux avec vos collègues… Plus de « bonjour » le matin ou de pause café collective… Pour autant, pas question de vous couper complètement. Des points réguliers pour échanger sur vos dossiers mais également de temps en temps un coup de fil, un mail ou pourquoi pas un groupe sur une messagerie instantanée… Cela permet de conserver le lien et la cohésion d’équipe.
» Faites de l’exercice physique
Pas question de vous traîner du lit au bureau ou à la table à manger… Il est tout à fait possible de bouger chez soi. Voici quelques idées :
Les émotions sont des réactions affectives naturelles qui se manifestent à notre insu c’est pourquoi Delphine LAFONT intervient depuis octobre dans les locaux de DECLIC à Brioude auprès d’un groupe d’adultes afin de tendre vers une sérénité et un épanouissement personnel .
Cet atelier permet de reconnaitre les émotions qui nous traversent, observer les signes physiologiques qui les accompagnent, exprimer ses ressentis en restant bienveillant et apprendre à lâcher prise grâce à des outils simples.
Des exercices de sophrologie dynamique et de visualisation sont également proposés dans la seconde partie de l’atelier.
Conférence « bien manger pour bien vieillir »
Le 19 novembre dernier Delphine Lafont, Psychothérapeute - sophrologue, Rebecca Quintin, diététicienne, et Claudine Potin, adjointe aux affaires sociales à la mairie
de Langeac, ont donné rendez-vous aux seniors du Langeadois pour une conférence Silver Fourchette.
Après l’intervention de Rebecca QUINTIN sur les connaissances de base et préjugés concernant l’alimentation en vieillissant, Delphine LAFONT a abordé les notions de :
- Valeur émotionnelle de l'alimentation en lien avec l'histoire de chacun,
- Partage, convivialité et transmission
- Mémoire positive (souvenirs de l’enfance, « madeleine de proust »)
- Alimentation en pleine conscience
Une dégustation d'un carré de chocolat a également été proposée pour expérimenter l’alimentation sensorielle, en pleine conscience, car le goût n’est pas le seul sens en éveil lorsque l’on mange !
Groupe de paroles Afghans
Le CADA de Langeac a sollicité Delphine LAFONT pour mettre en place un groupe de paroles en direction de la communauté afghane.
Une quinzaine de participants ont pu, en collaboration avec un interprète du Puy de Dôme, disposer d’un espace de discussion et de soutien pour leur permettre d'exprimer leurs inquiétudes et leurs émotions vis-à-vis des événements qui se sont déroulés dans leur pays ces derniers mois.
En effet, les contacts avec les familles restées en Afghanistan sont devenus très difficiles depuis les évènements de Kaboul. Chacun doit gérer des sentiments d’angoisses, de tristesse dûs au déracinement et à l’éloignement, de culpabilité liée à la sécurité éprouvée en France et de colère vis-à-vis de la situation géopolitique.
Delphine LAFONT a également partagé des outils permettant à chacun de devenir acteur et libérer les émotions pour tendre vers un soulagement émotionnel.
"Le temps des parents"
Delphine LAFONT propose un atelier en collaboration avec Lydie, animatrice famille au Centre d’Animation de la Vie Sociale à Brioude
Chaque séance est composée d’un temps d’échanges avec les parents sur des sujets de leur quotidien, leurs questionnements relatifs à l’éducation (endormissement, apaisement, autorité, séparation, fratrie…) suivi d’un temps avec les enfants où des exercices sont proposés pour gérer les émotions et communiquer autrement.
Stress post-traumatique dû au parcours d'exil
En collaboration avec le CADA de Langeac, Delphine LAFONT reçoit en thérapie les résidents souffrant de stress post-traumatique suite aux conflits géopolitiques dans leur pays d'origine ou à leur parcours d'exil.
Par instinct de survie, la guerre, la torture, les viols… ont été enfouis psychiquement pour organiser la fuite et supporter l'exil. Une fois en sécurité, le traumatisme et les émotions associées refont surface et les symptômes apparaissent (stress permanent, troubles du sommeil, troubles psychiques…). Malgré des freins administratifs, linguistiques ou culturels il est primordial de trouver un espace pour verbaliser ces angoisses.
Le Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile de Langeac offre aux résidents un lieu d'accueil durant l'étude de leur demande de statut de réfugié, un suivi administratif, une aide financière et également un accompagnement social avec accès aux soins.
Dans ce cadre, Delphine LAFONT propose des consultations individuelles mais également des groupes de parole afin de libérer les émotions, partager les angoisses et trouver des outils pour tendre vers une stabilité et une sérénité.
Delphine LAFONT intervient au Collège Saint Joseph à Langeac depuis le mois de janvier 2021 auprès des classes de 6ème et 3ème
L’établissement souhaitait proposer des outils permettant aux élèves un épanouissement personnel et ainsi favoriser les apprentissages dans un contexte sanitaire difficile depuis 2020.
27 élèves répartis en 3 groupes bénéficient d’une heure de sophrologie tous les 15 jours environ.
Pour les élèves de 6ème, ce temps a pour objectif de :
- Gérer ses émotions devant des situations anxiogènes telle que la crise sanitaire actuelle
- Améliorer l’estime de soi et reprendre confiance en soi
- Être en meilleure relation avec soi-même et donc avec les autres
- Apprendre à canaliser ses émotions (anxiété, peurs, agressivité…)
Pour les élèves de 3ème, cet atelier permet de :
- Gérer ses émotions face à la situation sanitaire actuelle
- Se préparer à un examen et ne pas perdre ses moyens en raison du stress
- Faciliter la prise de parole et la présentation orale
- Connaitre des techniques pour se détendre, ramener le calme
- Se projeter positivement dans un avenir parfois incertain
Delphine LAFONT, psychothérapeute et Lydie AVININ, conseillère famille à DECLIC, proposent des groupes de paroles « le temps des parents » les vendredis à Brioude.
Ces temps d’échanges permettent aux parents de revenir sur leur histoire familiale, verbaliser leurs émotions, leurs craintes, leurs doutes quant-à l’éducation de leurs enfants et au contexte sanitaire actuel.
Comment gérer sa colère, sa frustration, son épuisement face à un enfant demandeur d’attention ? Que faire de sa propre histoire familiale ou de son éducation lorsque l’on devient parent ? Quels outils pour prendre du recul sur la situation ou passer le relais ? Quelles valeurs éducatives transmettre lorsque le confinement nous pousse à l’isolement ? …
Autant de questions qui sont abordées lors de ces groupes de parole, permettant de mettre en commun des expériences parentales et un véritable soutien à la parentalité.
Delphine LAFONT intervient auprès de 6 départements de la région Auvergne Rhone-Alpes afin de proposer en visioconférences des temps d’Analyse de la Pratique Professionnelle.
Organisée par Auvergne Rhone-Alpes Associations Intermédiaires et Chantier Ecole Auvergne Rhone-Alpes, ces temps d’échanges ont permis aux professionnels du secteur de l’Activité par l’Insertion Economique de partager leur savoir-faire, analyser leur pratique, réfléchir à leur identité professionnelle, construire des outils pour répondre aux besoins liés à la situation sanitaire actuelle…
Groupe de parole : "Une parole libre pour mieux vivre"
Déclic est un centre d’animation de la vie sociale. Cette structure est ouverte à tous les habitants de Brioude et de la communauté de communes et… des activités pour tous, enfants, adultes, familles, séniors ...
Dans ce cadre, un atelier « une parole libre pour mieux vivre » est proposé par Delphine LAFONT un vendredi par mois de 14h30 à 16h depuis octobre 2020.
Les émotions sont des réactions affectives naturelles. Elles se manifestent souvent à l’insu de l’individu et peuvent s’accompagner de manifestations diverses. Elles sont l’expression de la vie affective. Il est donc primordial de les reconnaitre, les accepter et leur permettre de s’exprimer au bon moment.
Cet atelier permet à une dizaine de participants de développer leur connaissance de soi, identifier les différentes émotions qui les traversent, d’observer les signes physiques qui les accompagnent et d’apprendre à lâcher prise.
Un temps d’échanges est proposé où chacun est respecté dans sa propre histoire, ses ressentis, sans jugement. Pour Delphine LAFONT, « ce groupe de parole permet de verbaliser les situations vécues, libérer les émotions, mettre en place des outils et prendre du recul pour un futur plus serein »
Analyse de la Pratique Professionnelle dans le secteur de l'insertion
Suite à la crise sanitaire qui touche l'ensemble des structures, les réseaux de l'Insertion par l'Activité Economique de la région Auvergne Rhone-Alpes et la DIRECCTE ont confié à Delphine LAFONT le pilotage d'une action de soutien aux salariés.
Delphine LAFONT accompagne différents groupes de professionnels originaires de la Loire, l'Ain, l'Allier, le Puy de Dome, le Cantal et la Haute Loire
Ces derniers peuvent analyser leurs pratiques, reprendre leur activité dans ce contexte anxiogène, redonner du sens à leurs actions professionnelles, questionner leur éthique et s'adapter aux nouvelles règles sanitaires ou protocoles liés au COVID.
Ces échanges mensuels auront lieu de juin 2020 à mars 2021
Après une période de confinement et donc de travaux retardés, le nouveau cabinet et enfin prêt !
Je vous accueille désormais au 8 place Jules Maigne à Langeac
Les bienfaits du silence durant cette période de confinement
Les consignes sanitaires actuelles nous obligent à rester confinés à la maison, avec conjoint et enfants,
24 heures sur 24.
Pas toujours facile à vivre !!
Chacun doit pouvoir bénéficier d’un temps seul pour se ressourcer
Pour comprendre pleinement les bénéfices du silence, il faut avoir connu le bruit.
Le silence absolu n’existe pas, nous sommes perpétuellement confrontés à un fond sonore, que ce soit dans la rue, au bureau, en pleine nature ou chez soi. Le bruit fait partie de notre quotidien.
Mais, une exposition prolongée à des niveaux sonores intenses entraîne des conséquences sur l’organisme : bourdonnements d’oreilles (acouphènes), insomnies, troubles de l’attention, stress, fatigue, perte d’audition, diminution de la mémoire, perturbation des systèmes digestifs et endocriniens…
De nombreuses études ont mis en évidence les effets stressants des environnements sonores agressifs, pas seulement sur nos oreilles ; mais aussi sur notre bien-être, notre santé et nos performances »
Le silence est d’or c’est pourquoi nous devons le cultiver !
Tout d’abord, le silence permet à notre cerveau d’être moins sollicité.
Selon le professeur Francis Eustache, neuropsychologue « le calme nous permet de nous plonger dans nos pensées, notre mémoire personnelle, autobiographique mais il nous permet également de penser aux autres et de se projeter dans le futur. ». Ensuite, le calme nous offre un moment de pause bénéfique pour se ressourcer. Mais cela ne veut pas dire rester inactif pour autant ! Lire, dessiner, écrire, jardiner sont autant d’activités qui peuvent se faire en silence.
En 2006, le cardiologue Luciano Bernardi constatait dans ses travaux que deux minutes de silence pendant une musique douce s’avéraient plus relaxantes … que la musique en elle-même ! Le silence apaise l’organisme, en ralentissant le rythme cardiaque et la respiration tout en permettant à l’oreille de se reposer et se régénérer.
La relaxation, méditation ou sophrologie sont à privilégier !
N’hésitez pas à vous réserver quelques minutes de silence et de calme dans la journée.
Ce moment est important pour vous sentir dans « votre bulle » , sans stress, moin du quotidien et des des soucis…Il vous permettra de faire abstraction de l'agitation de la maison et de l’inquiétude actuelle.
En vous octroyant ce moment de sérénité, vous prenez soin de vous et...des autres aussi !
Gérer télétravail, vie de famille et confinement…
Le covid-19 impose à certains une nouvelle expérience : le télétravail
Je vous propose quelques astuces pour vous organiser au mieux, optimiser votre travail sans qu’il empiète trop sur la vie familial et ne devienne une « vraie prise de tête » !
Conseil n°1 : Adoptez un rythme
Travailler chez vous, sur une période longue, est un bouleversement ! Pour y faire face, mon premier conseil, est de planifier vos journées et votre semaine.
Conseil n°2 : Aménagez votre espace
Seul, à deux, avec vos enfants... Quelle que soit la configuration de votre foyer, vous devez avoir un lieu de travail dédié. Si vous êtes plusieurs, cela signifie que chacun doit avoir son propre espace. Cela n’est pas toujours simple mais essayez de compartimenter pour que chacun puisse avoir son espace personnel.
Si vous avez des enfants, faites-leur comprendre, surtout pour les plus petits, qu’ils ne doivent pas vous déranger. Fixez des règles pour qu’ils ne déboulent pas en hurlant « maman ! » ou « papa ! », alors que vous êtes en conférence téléphonique ! Instaurez par exemple un système signalétique comme un foulard sur la porte signifiant « ne pas déranger ».
Conseil n°3 : Restez connecté à vos collègues
Le télétravail c’est aussi ne plus voir vos collègues… Plus de « bonjour » le matin, d’ « au revoir » ou de pause café collective… Pour autant, pas question de vous couper complètement. Des points réguliers pour échanger sur vos dossiers mais également de temps en temps un coup de fil, un mail ou pourquoi pas un groupe sur une messagerie instantanée… Cela permet de conserver le lien et la cohésion d’équipe.
Conseil n°4 : Faites de l’exercice physique
L’activité physique doit aussi faire partie de votre planning quotidien ! Pas question de vous traîner du lit à votre bureau, du bureau à la table à manger, de la table à manger au canapé… Il est tout à fait possible de bouger chez soi. Voici quelques idées :
Utilisation des écrans pendant cette période de confinement
Les dernières recommandations sanitaires imposent aux enfants de ne plus fréquenter leurs établissements scolaires. Les écrans ne doivent pas, pour autant, occuper tout leur temps.
En 2008 le psychiatre Serge Tisseron a établi la règle des « 3, 6, 9, 12 ».
"Les écrans ne sont pas nocifs par nature, c’est leur usage qui peut l’être." C’est pourquoi il est important d’apprendre à s’en servir… et à s’en passer aussi.
« 3 » : avant 3 ans, zéro écran
Le verdict est sans appel : il faut bannir les écrans avant 3 ans.
Le temps que passe un enfant de moins de 3 ans devant un écran est un temps « perdu » durant lequel il n’apprend pas les interactions aux autres et peut développer un trouble de l'empathie qui le soumet à ses pulsions.
En avril 2017, une étude parue dans la revue Scientific Reports alertait déjà sur les effets des écrans sur le sommeil des tout-petits. En-dessous de 3 ans, l’exposition aux écrans avant de dormir réduit le temps de sommeil, la lumière bleue perturbant la synthèse de mélatonine. Or, le sommeil joue un rôle clé dans le développement physique et cérébral des tout-petits !
Mes conseils :
Avant 3 ans, jouer avec son enfant est la meilleure méthode pour favoriser son développement. Lecture de comptines, chants, jeux de construction (ou plutôt de « destruction » à cet âge-là), cache-cache… N’hésitez pas à varier les activités pour éveiller la curiosité de votre enfant qui est en pleine découverte de son environnement ! Gardez aussi à l’esprit que la télévision qui reste allumée est nuisible à ses apprentissages, même s’il ne la regarde pas.
« 6 » : de 3 à 6 ans, la télévision avec parcimonie et bon escient
La télévision peut faire son entrée dans le quotidien, mais de façon réglementée. En aucun cas elle ne doit se substituer aux jeux d’éveil individuels et aux activités en famille qui restent le meilleur moteur du développement de votre enfant. De plus, un écran reste un environnement « pauvre » d’où sont exclus le toucher, l’odorat, ou encore le goût.
Mes conseils :
Établissez des règles familiales simples : fixez un créneau horaire, choisissez une émission pour enfant de 10 à 30 minutes et interdisez la télévision dans la chambre, pendant les repas ou juste avant le coucher ! Attention, entre 3 et 6 ans, un enfant ne perçoit pas encore la différence entre réalité et fiction : soyez vigilant en choisissant l’émission !
Il est encore trop tôt pour laisser votre enfant jouer seul avec des jeux numériques sur smartphone, tablette ou ordinateur car ils accaparent trop vite son attention à un âge où son développement affectif, intellectuel et social ainsi que sa motricité sont en plein boom.
En famille, vous pouvez pratiquer l’éveil musical, les balades, le bricolage, ou encore les « ateliers culinaires »… C’est aussi le moment d’apprendre à votre enfant à se divertir seul : modelages en pâte à sel et dessins pour les plus petits, puzzles, jeux de logique pour les plus grands. Il existe aussi des histoires audio qui renouent avec la tradition orale des contes.
« 9 » : de 6 à 9 ans, des jeux adaptés
Le numérique peut être une source d’apprentissage à condition d’être vigilant sur son utilisation. Des jeux éducatifs peuvent être introduits dans le quotidien, pour accompagner la découverte de la lecture, des mathématiques ou encore de l’histoire. Des éditeurs de jeunesse les proposent en applications pour tablettes ou smartphones, dans des formats ludiques et attractifs. Certains jeux proposent aussi des contenus éducatifs sur l’alimentation ou encore la santé !
Mes conseils :
C’est le moment d’accompagner votre enfant dans ce nouveau monde ! Choisissez avec lui des jeux qui pourraient l’intéresser, et jouez avec lui autant que possible. Laissez le ensuite gagner en autonomie et n’hésitez pas à lui demander régulièrement quels nouveaux jeux pourraient l’intéresser ! Là encore, les jeux numériques ne doivent pas remplacer les activités en plein air et/ou à plusieurs : musique, sport, arts plastiques…
Une heure par jour maximum après l’école !
« 12 » : de 9 à 12 ans, découverte d’Internet
Internet est devenu un outil pédagogique à l’école, alors pourquoi ne pas accompagner sa prise en main à la maison ? Votre premier acte sera de vous doter d’un contrôle parental pour encadrer ses recherches, avant de pouvoir l’initier en lui expliquant le fonctionnement d’Internet et les possibilités qui s’ouvrent à lui tout en évoquant les dérives et dangers.
Mes conseils :
C’est l’occasion de naviguer ensemble pour l’aider à faire ses devoirs et apprendre à chercher des informations. Pour le laisser profiter d’Internet seul, n’hésitez pas à l’orienter vers les sites spécialement conçus pour les enfants comme 1 jour 1 actu, Le petit Quotidien ou encore le moteur de recherche Qwant junior.
1h30 maximum, voire 2h (durée maximale journalière fixée par de nombreux professionnels de santé).
Les travaux du nouveau cabinet situé place Jules Maigne à Langeac avancent à grands pas !
Vous disposerez d'un espace plus agréable, lumineux et entièrement rénové d'ici 2 mois environ...
Publié le 17/12/2019
Depuis septembre, à raison d'une séance d'une heure toutes les semaines, des élèves de 6ème du collège Saint-Joseph reçoivent la visite de Delphine Lafont, psychothérapeute et sophrologue langeadoise.
Ils sont 25, répartis en deux groupes, à prendre part à ces séances qui ont pour objectif de faciliter la transition CM2-6ème à l'arrivée au collège.
« Cette action s'inscrit dans le projet "bien être" visant à appréhender l'élève dans sa globalité, en favorisant son épanouissement, précise Richard Potier, directeur de l'établissement qui avait informé en amont les parents du projet afin de dissiper les éventuelles réticences. Chaque élève est libre de participer ».
Pour le directeur, le but est de faire appel à la sophrologie pour rendre les élèves davantage disponibles pour les apprentissages.
De janvier à mai, ce sont les élèves de troisième qui en bénéficieront.
(*) L'Organisme gestionnaire des établissements catholiques (OGEC) finance ces interventions.
Contact : Delphine Lafont, 43, rue Jules-Ferry à Langeac et à la Maison de santé de Saugues.
Site : psychologie-deplphine-lafont.jimdofree.com. Tél. 06.23.28.18.82
Depuis la rentrée de septembre, les élèves de 6ème du collège Saint Joseph à Langeac peuvent bénéficier de séances hebdomadaires de sophrologie.
Cette première année au collège étant parfois délicate, Delphine LAFONT intervient auprès des jeunes pour faciliter leur intégration dans l'établissement, prendre confiance en eux, accepter et respecter leur corps, canaliser leurs émotions et gérer leur stress.
Cet atelier a lieu dans l'enceinte du collège, durant les heures de cours. Il débute par de la sophrologie dynamique où les élèves sont actifs et découvrent des exercices leur permettant de gérer leurs émotions (colère, tristesse, angoisse...) puis se poursuit par un temps de visualisation.
Chacun s'est senti rapidement plus apaisé et serein dans son quotidien de collégien.
Auvergne Rhône-Alpes Associations Intermédiaires et Chantier École Auvergne Rhône-Alpes ont mis en place des temps d'analyse de pratique professionnelle sur le département du Cantal en mai 2019.
Delphine LAFONT est intervenue auprès des équipes travaillant en structures d'insertion par l'activité économique sur la thématique : "Gestion de conflits dans le cadre de l'accompagnement du public en insertion".
Les accompagnateurs socio-professionnels et les encadrants techniques de 5 établissements ont ainsi partagé leur vécu professionnel, acquis des outils de communication, construit des réponses adaptées à leurs besoins et bénéficié d'une analyse grâce à l'intervention de Delphine LAFONT sur Aurillac.
Une vingtaine d'élèves de CM2 a participé à un atelier de sophrologie au sein de l'école La Présentation à Langeac en octobre 2018.
Les enfants sont parfois en panique lors de la prise de parole devant la classe, perdent leurs moyens durant un exposé ou ont du mal à gérer leurs émotions telles que la tristesse, la colère, l'angoisse ou l'excitation.
La sophrologie peut être un outils pour se libérer.
Aprés un apprentissage de la respiration de base, les élèves ont découvert des exercices sous forme ludique et imagée grâce aux explications de Delphine LAFONT, thérapeute et sophrologue.
Devant ce groupe très attentif et intéressé, l'atelier s'est terminé par un temps de visualisation permettant à chacun de se détendre et continuer la journée en toute sérénité.
Les mots utilisés par les élèves pour exprimer leurs ressentis étaient "moins stressés", "plus calmes", "détendus", "moins en colère" ou tout simplement "mieux".
La sophrologie peut également être utilisée par les enseignants lorsqu'une classe est agitée ou a des difficultés de concentration.
Delphine LAFONT accompagne des groupes de collégiens et lycéens dans l'acceptation des bouleversements physiques et émotionnels liés à l'adolescence, la gestion du stress et la préparation aux examens.